A la suite de Chiara
A l’occasion du centenaire de Chiara Lubich (1920-2020), certains de nos amis s’expriment.
Ils nous racontent comment ils ont connu le mouvement et ce que ses valeurs ont apporté à leur vie
Mère Chiara
Nous sommes en 1981, année où, pour la première fois, Mère Chiara (comme j’aime l’appeler), une femme occidentale laïque, s’adressait pour la première fois à une importante communauté bouddhiste.
Nous venions d’arriver à Saint-Laurent et cette même année, j’ai voulu offrir un cadeau à la fondatrice de l’école des Clowns, en l’amenant voir le spectacle du « Gen Rosso » (Orchestre du Mouvement des Focolari) de passage à Montréal. Tant de beauté m’a fascinée et j’ai voulu en savoir davantage sur ce mouvement.
Au fil du temps, j’ai réalisé que Chiara était une inspiratrice pour tous ceux qui cherchent Dieu, dans un esprit d’amour et j’étais convaincue qu’elle était la femme de ce temps.
Mon époux et moi, nous sommes vite liés d‘amitié avec les premiers membres du mouvement à Montréal. Depuis, plusieurs nous ont quittés pour un monde meilleur…
Deux prêtres, Alain et Robert, nous ont aidés dans notre cheminement et nous leur en sommes très reconnaissants.
Nous avons fait la rencontre d’une famille du Burundi. Par leur exemple et leur ferveur, ils nous ont apporté ce dont nous avions besoin, un esprit de famille où l'amour occupe la première place.
Lorsque j’étais religieuse missionnaire, mon modèle d'action de grâce était Delia Tétrault, Vénérable à Rome. Maintenant, ce serait Chiara et sa spiritualité.
La visite à Washington, avec un groupe de Montréal, m’a permis de la rencontrer en personne, à l’occasion d’une célébration au Sanctuaire Marial où elle recevait un doctorat Honoris Causa en éducation. Ce jour-là, je choisis ma nouvelle mission, « celle de construire l'unité avec tous »
Mon grand désir, c’est que son rêve d’unité pour un monde meilleur, soit entendu par le monde entier, présentement en désarroi !
Aujourd'hui, j'ai 87 ans et ne peux plus me déplacer comme avant ; mais l’esprit de ce mouvement d’amour, me donne le courage de persévérer, avec mon tendre époux, dans notre mission commune.
Merci, Mère Chiara. En attendant que l’Église reconnaisse ta sainteté, nous te demandons d’intercéder pour que l’Œuvre de Marie envahisse le cœur de tous les humains.
T.L., Montréal
Comment j'ai connu Chiara?
Même si j’avais déjà participé à la Mariapolis 2012, je peux dire que j’ai connu plus intimement Chiara lors du printemps 2013. Je traversais l’un des moments les plus difficiles de ma vie quand je suis allée passer un après-midi, veille d’une journée d’épreuves pour moi, chez les focolarines.
Tout en buvant un café, j’ai parlé de ma souffrance, de tout ce que j’étais en train de traverser et de la peur qui m’envahissait. C’est là que Gina, l’une des premières focolarines , m’a raconté le chemin que Chiara a parcouru avant de fonder le mouvement. Le contexte de la guerre, la souffrance extrême des blessés, séparés de leurs familles, la peur et puis, la décision de Chiara de consacrer sa vie pour prendre soin de ces gens, même en abandonnant la sécurité de sa famille, cela m’a fait redimensionner ma propre douleur.
J’ai senti que je n’étais pas seule, même que ma douleur n’était pas si grande et que d’autres personnes avaient affronté des choses épouvantables sans perdre la paix qui vient de Dieu.
Cet après-midi-là, j’ai quitté les focolaris en paix, en unité avec Chiara et avec Jésus, je ne craignais plus le lendemain. Dans la confiance, j’ai reçu de Dieu cette grâce lors d’un après-midi inoubliable où Chiara s’est présentée à moi.
C.N., Montréal
Un immense cadeau
Comment choisir les mots pour vraiment exprimer ma gratitude envers Chiara pour la spiritualité de l’unité qu’elle nous a laissée.
Eh bien, c’est grâce à Chiara qui a prononcé son « Oui à Dieu ». Ces dernières années, j’ai été témoin des gestes d’amour, de joie, de liberté et surtout de fraternité au sein du Mouvement. Je sens que je fais maintenant partie d’une vraie famille unie par l’amour.
C’est en découvrant à quel point je suis aimée et que je peux semer la joie parmi ceux qui m’entourent et œuvrer en tant que disciple de Jésus.
Que Dieu soit loué pour cet immense cadeau : « une famille spirituelle qui témoigne de Son amour tous les jours sur terre ».
N.B., Montréal